La Territoriale c'est vital!




Le Groupement Départemental 33
c'est quoi?
L'entité départementale organise, développe et vient en soutien de l'organisation FO.
Le Groupement Départemental (GD) est le lien entre l'ensemble des syndicats girondins de la Fonction Publique Territoriale appartenant à notre Fédération des Services Publics et de Santé. En lien avec le national via la structure régionale, le GD donne une cohérence territoriale, fait converger les forces et est un appui juridique et logistique pour les camarades en charge des syndicats locaux.
Les comités départementaux organisés régulièrement permettent de partager les réalités du terrain, l'actualité syndicale et d'appréhender les nouveautés législatives.
Le GD s'articule autour du bureau départemental dont le secrétaire est le représentant élu.
C'est toujours avec un esprit conquérant, lucide, pragmatique que nous débattons, argumentons et réfléchissons aux solutions et aux actions qui nous amènent à défendre les agents, les accompagner et revendiquer auprès des employeurs publics.
N'hésitez pas à nous contacter directement ou par le biais du bouton contact ci dessous pour que nous puissions nous rencontrer.
Vous aurez toujours une attention, une écoute attentive avec un regard lucide sur votre situation.Même si dans votre collectivité il n'existe pas (encore) de syndicat FO nous avons une structure avec une interlocutrice dédiée pour chaque agent désireux d'obtenir des renseignements, une information, une pertinence d'approche.
N'hésitez pas.
Le Secrétaire du Groupement Départemental Services Publics 33
Le Groupement Départemental des Services Publics vous souhaite une excellente année 2024.
LES ZFE, enjeux et contradictions.
Les Zones à Faibles Émissions ont pour objectif avoué de prendre à bras le corps le problème de la pollution atmosphérique lié à l'utilisation des véhicules.
Les 48 000 décès prématurés que Santé Publique France recense n'ont pas à être pris à la légère ni à être remis en cause quantitativement.
Pour celles et ceux qui ont visité Londres, il est merveilleux de trouver une cité de 9 millions d'habitants où les voitures s'effacent aux piétons. Sauf qu'à y regarder de plus près, la capitale du pays de Shakespeare ne peut s'enorgueillir d'avoir pour seules machines roulantes individuelles des rutilants mastodontes luxueux. La taxe aux frontières de la ville n'effraie que ceux qui ne peuvent la payer. Etre ou ne pas être riche là est la question.
Au pays de Descartes, le discours de la méthode balbutie devant la peur de soulèvements populaires déjà excités par l'histoire présente et récente. Cette inquiétude politique éclaire sur l'acceptation supposée d'un système captieux.
L'acceptation ne peut passer que par la vertu. Visiblement les décideurs de ce pays sont plus que perplexes sur cet acquiescement ce qui en dit long sur le projet en lui-même.
Et pour cause. Le rythme est effréné, inadapté. Il l'est car il y a urgence nous dit-on. Entre 2025, date butoir des mises en place, et 2027, 40% des véhicules actuels se verront éradiqués des ZFE et par ricochet du marché de l'occasion.
Pour apparaître comme juste, compréhensif voire empathique, des aides à l'achat pour une partie de la population vont venir subventionner l'achat de véhicules définit comme " plus propres " . S'ils peuvent l'être à l'usage , et encore c'est un débat, en aucun cas ils ne le sont à la fabrication.
Les références utilisées pour classer les véhicules intègrent le rejet de particules fines mais absolument pas le bilan carbone construction et consommation. Les SUV "londoniens" consomment 25 litres aux 100 kilomètres sans que cela n'impacte leur légitimité réglementaire. C'est donc un non sens écologique.
La propagande culpabilisatrice nous invite à être compatissants avec ces véhicules luxueux et à blâmer les propriétaires des petites citadines diesel incapables d'appréhender les enjeux essentiels du changement climatique. Pire, ils sont coupables d'entretenir ce cycle infernal puisqu'ils sont par nature réfractaires au changement .
La preuve de la faute (et de ses répercussions) par l'absurde est en marche.
Un autre célèbre auteur anglais écrivait "les manières sont de plus grandes importances que la morale".
Les agents territoriaux comme l'ensemble des travailleurs de ce pays devront se repentir de leurs crimes climatiques, alourdir le poids de leur dette financière et morale s'ils veulent rester des citoyens modèles et responsables.
L'air est irrespirable c'est un fait. Le tour de force des ZFE est de vouloir nous asphyxier.
Stéphane Moulinier
Secrétaire Groupement Départemental de Gironde